Le monde mettra d’innombrables obstacles sur votre chemin, mais aucun ne sera aussi grand que ceux que vous vous créez.
L’auto-sabotage se produit lorsque votre esprit logique et conscient (le côté de vous qui dit que vous devez manger sainement et économiser de l’argent) est en désaccord avec votre subconscient (le côté de vous qui mange du chocolat en stress et qui fait des achats en ligne). Ce dernier est votre anti-soi, cette voix intérieure critique qui semble vous freiner et saboter vos efforts.
L’auto-sabotage implique des comportements ou des pensées qui vous éloignent de ce que vous désirez le plus dans la vie. C’est ce sentiment intérieur qui nous ronge et nous dit « vous ne pouvez pas faire ça ».
C’est en fait votre subconscient qui essaie de vous protéger, de prévenir la douleur et de gérer une peur profonde. Mais le résultat de l’auto-sabotage est que nous hésitons au lieu de saisir les nouveaux défis. Nous renonçons à nos rêves et à nos objectifs. En fin de compte, nous savons que nous avons manqué quelque chose, mais nous ne comprenons pas pourquoi.

1) Utiliser des stratégies pour combattre l’évitement et la procrastination
Lorsque nous procrastinons, notre anxiété à propos de ce que nous évitons a tendance à augmenter. Souvent, les personnes qui tergiversent ne pensent pas à utiliser une stratégie pour démarrer, même si elles sont nombreuses. En identifiant vos six ou sept stratégies préférées, vous en aurez toujours une qui est pertinente et qui vous semble réalisable dans une situation particulière.

2) Comprendre l’auto-sabotage
Beaucoup d’entre nous sont engagés dans des comportements autodestructeurs qui sont devenus des habitudes. Nous permettons à ces comportements de miner continuellement notre succès et notre bonheur, mais nous ne reconnaissons peut-être même pas que nous le faisons. L’auto-sabotage, c’est quand nous faisons quelque chose qui nous empêche de réaliser nos intentions ou de réaliser nos rêves et nos objectifs plus importants. Nous voulons quelque chose, mais nous ne l’accomplissons jamais. Pourquoi ? Parce que, quelque part au fond de notre subconscient, nous luttons contre cet objectif.
Votre subconscient voit probablement l’auto-sabotage comme une forme d’auto-préservation, une façon de se protéger et de se défendre, même si cela n’est plus nécessaire. Certains de nos actes d’autosabotage sont si subtils qu’il est facile de les ignorer. Souvent, nous ne reconnaissons pas à quel point nos actions nous font du mal.
Nous ne voyons pas comment notre désorganisation nous distrait, ni comment nous réfléchissons constamment à toutes nos décisions, ce qui nous laisse pratiquement paralysés par l’inaction. Nous ne nous rendons pas compte que nos réactions aux situations finissent par causer des problèmes plus importants à long terme.
3) Reconnaître les habitudes d’auto-sabotage
La première étape pour briser le cycle de l’auto-sabotage est de prendre conscience de ces comportements. Essayez de considérer vos comportements comme ceux d’un étranger. Quels sont les habitudes, les schémas et les mentalités autodestructeurs qui vous freinent ?
A. Voici quelques habitudes d’autosabotage courantes dont vous devez être conscient :
– La procrastination. Au lieu de vous attaquer à un projet important en temps voulu, vous vous permettez de lambiner jusqu’à la dernière minute. Il est difficile de briller lorsque vous ne vous donnez pas le temps de réparer vos erreurs ou de faire un travail minutieux. Commencez à fixer des délais et des mini-délais pour atteindre votre objectif
– Perfectionnisme. Vous vous dites que vous ne pouvez pas agir avant le bon moment, ou que vous devez vous perfectionner avant d’aller de l’avant. Ce sont des formes d’auto-sabotage. La perfection est une norme impossible qui vous empêche d’aller de l’avant.
– Utilisez des listes de choses à faire pour décrire chaque étape d’un projet particulier. Conservez votre liste de tâches quotidiennes pour les choses qui doivent vraiment être faites ce jour-là. Les listes de tâches spécifiques à un projet vous aident à utiliser les petits bouts de temps. Si vous disposez de cinq ou dix minutes, vous pouvez faire un petit pas à partir de votre liste de tâches spécifiques à un projet.
– Faites comme si vous alliez externaliser une tâche et rédigez les instructions que vous donneriez à quelqu’un d’autre. Cela peut vous aider à simplifier vos attentes si vos exigences envers quelqu’un d’autre sont plus raisonnables que vos exigences envers vous-même.
Les stratégies que vous préférez peuvent changer au fil du temps, mais le fait d’avoir une longue liste de choix vous permet d’en essayer de nouvelles lorsque les anciennes ne fonctionnent pas ou vous semblent dépassées. Au fur et à mesure de l’évolution de votre situation (par exemple, devenir parent ou changer de rôle au travail), vous devrez probablement explorer de nouvelles stratégies.


4) Identifier les causes profondes
Beaucoup d’entre nous développent des moyens malsains pour faire face au stress. Nous manquons régulièrement à nos engagements ou ne prenons pas suffisamment soin de nous-mêmes, ou encore nous considérons nos relations comme allant de soi. Nous nous permettons de réagir négativement aux situations. Mais parfois, ces choses sont si subtiles que nous ne pouvons pas voir à quel point l’autosabotage est à l’origine de nombre de nos problèmes.
Souvent, les habitudes autodestructrices sont ancrées dans notre sentiment d’estime de soi. On n’a pas l’impression de mériter de réussir. Vous avez un sentiment d’inadéquation, même lorsque vous essayez de surcompenser en vous fixant des objectifs élevés. Certains peuvent même utiliser l’auto-sabotage comme une forme tordue de contrôle de leur propre destin.
Il vaut mieux être à la tête de son échec que de se faire aveugler par des circonstances inconnues. Travaillez à identifier et à reconnaître ce qui vous pousse à vous saboter, puis commencez à apporter des changements pour mettre fin à ces comportements.


5) Prenez du temps pour l’autoréflexion
Il faut beaucoup de réflexion pour comprendre pourquoi vous continuez à vous tirer une balle dans le pied en premier lieu. Prendre le temps de réfléchir aux problèmes que vous semblez vous infliger peut vous permettre d’approfondir votre prise de conscience et vous donner un aperçu de vous-même et de vos motivations et désirs sous-jacents.
Les personnes qui réussissent le mieux sont celles qui prennent le temps de réfléchir à leurs choix, décisions et actions. Les personnes qui réussissent apprennent de ce qui a fonctionné ou non. Ils adaptent ensuite leur ligne de conduite en adoptant une approche différente. Ce n’est que par l’autoréflexion que vous obtiendrez la perspicacité, la perspective et la compréhension nécessaires pour entamer le processus de changement et de transformation.


6) Trouvez votre voix intérieure positive
La peur est souvent à l’origine de ce qui nous retient. Nous craignons que notre voix intérieure critique ait raison. Nous commençons à craindre de ne pas mériter le bonheur, de ne pas être assez forts ou de ne pas l’avoir en nous. Il est temps de mettre de côté ces voix intérieures dures du type « je ne peux pas » ou « je suis un raté ».
Ce dialogue intérieur négatif est un schéma de pensées qui se limitent à elles-mêmes. Commencez à remplacer cette voix intérieure critique par des pensées positives et encourageantes.
Une fois que vous avez commencé à voir les domaines et les façons dont vous vous limitez, vous pouvez commencer à contrer efficacement ce comportement. Vous pouvez choisir de ne pas vous engager dans un comportement d’auto-sabotage. Vous pouvez commencer à adopter un comportement positif et à créer une voix affirmative et confiante pour vous guider.


7) Changez votre comportement
Changer nos comportements négatifs est fondamental si nous voulons arrêter de nous saboter. À chaque instant, nous prenons des mesures qui nous rapprochent ou nous éloignent de la personne que nous voulons être et de la vie que nous voulons avoir. Les comportements que vous vous permettez de faire sont ceux qui vous éloignent de ce que vous désirez le plus.
Dans un premier temps, nous devrons peut-être apprendre à modifier notre comportement en évitant certains déclencheurs tels que les personnes négatives ou les circonstances difficiles qui nous font réagir de manière défavorable. Si une situation stressante vous pousse à réagir de manière négative, cherchez des moyens de la contourner ou de la détourner pendant que vous apprenez à gérer la situation de manière saine.


8) Le confort
La voix intérieure critique aime nous garder dans une boîte, cataloguée par une identité qui nous est attribuée et pas nécessairement une identité que nous avons méritée. Elle peut être délicate et nous inonder de pensées apparemment apaisantes. Il est plus facile, après tout, de reconnaître un ennemi intérieur quand il vous crie que vous êtes stupide ou que vous avez échoué. Il est plus difficile de l’identifier lorsqu’il vous murmure des pensées du genre :
« Vous êtes bien tout seul. Restez seul. Prenez cette part de tarte supplémentaire. Fumez une cigarette de plus. Vous le méritez. Vous êtes fatigué. Allume la télé. Donne un coup de pied. Ne vous inquiétez pas de vos objectifs aujourd’hui. »
Cette voix douce et parentale nous avertit des dangers potentiels : « Ne vous ridiculisez pas. Restez en arrière-plan. Vous n’obtiendrez pas cette promotion. Vous ne serez que déçu et humilié. Est-ce que tu la veux quand même ? » Écouter cette voix peut sembler confortable au début, mais une fois que nous cédons à de mauvaises habitudes ou que nous évitons d’aller chercher ce que nous voulons, notre critique intérieure commence par des pensées auto-punitives : « Quel perdant ! Personne ne t’aime. Tu n’arriveras jamais à rien. Tu n’es personne ».


9) Prenez le temps de réfléchir
Il est important de prendre le temps de comprendre pourquoi vous continuez à vous tirer dans le pied. L’autoréflexion vous permet de réfléchir à vos choix, vos décisions et vos actions. Elle vous donne l’espace nécessaire pour creuser au plus profond de vous-même afin de mieux comprendre vos émotions et vos désirs sous-jacents.
Ce n’est que par l’autoréflexion que vous obtiendrez l’aperçu, la perspective et la compréhension nécessaires pour entamer le processus de changement et de transformation personnelle.


10) Faites face à vos peurs
La première étape pour surmonter la procrastination est de passer à l’action. Nous procrastinons principalement parce que nous avons peur. La meilleure façon de gérer notre peur est de l’affronter. Vous ne pourrez jamais vivre une vie positive, pleine et heureuse si vous êtes toujours craintif.
Demandez-vous si vous voulez vraiment saboter vos chances de vivre une vie pleine et heureuse. Avec un peu de chance, la réponse est NON. Ensuite, notez tous les sentiments négatifs, les craintes ou les pensées aléatoires qui vous viennent à l’esprit et qui vous empêchent d’atteindre vos objectifs ou de réaliser vos rêves dans la vie. Continuez jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de pensées négatives.


11) Atteindre l’objectif que vous avez toujours voulu
Ensuite, examinez chaque peur ou pensée négative que vous avez notée et, à côté de chacune d’entre elles, mettez un X à côté de celles qui sont potentiellement mortelles. Avec un peu de chance, il n’y aura pas de X et vous réaliserez que vous n’avez rien à craindre. Alors, allez-y !


12) Réflexions finales
Une fois que vous aurez identifié les raisons de vos comportements d’autosabotage, vous pourrez alors prendre des mesures pour apprendre à mettre fin à l’autosabotage et à dépasser ces comportements destructeurs. Les quatre actions pratiques ci-dessus sont des étapes réalistes qui vous permettront de prendre le contrôle de votre vie afin que vous puissiez la vivre au mieux de vos capacités, sans avoir peur ni manquer de confiance en vous.
Votre autocritique intérieure ne vous retient plus. C’est votre voix intérieure positive qui vous encourage et vous soutient pour saisir ces opportunités et poursuivre vos rêves. C’est cela, vivre une vie positive.